Avant d’effacer mon blog précédent, j’en reposte ici un autre extrait, une note écrite par le moi de 2006, plus de 10 ans plus jeune, pas encore scénariste, pas encore éditeur.
J’y avais écrit une note appelée « Paulo Coelho, le Zahir, le piratage et le P2P » dans laquelle je racontais l’anecdote ci-dessous avant de parler d’une note appelée « D’ami à ami » écrite par l’auteur.
Je ne reprends pas ici le contenu de cette deuxième partie qui n’est vraiment plus à jour, la note initiale de Paulo Coelho est toujours lisible ici et l’auteur a pris des positions claires par rapport à tout cela.
Mais, cependant, je commençais ainsi :
« Si mes poches étaient assez grandes pour y mettre tout mes essentiels, on y trouverait toujours un exemplaire du Manuel du Guerrier de la lumière de Paulo Coelho pas très loin d’un vieux tome usé d’Illusions ou le Messie récalcitrant de Richard Bach ou du Tao Te King de Lao Tseu.
J’ai rencontré Paulo Coelho au Virgin Megastore au cours d’une dédicace. La discussion n’a évidemment duré que quelques instants mais nous avons parlé de ma mère et il a prié pour elle. Je garde pour cet auteur un profond respect, non seulement pour cela, pour ce par quoi il est passé, mais surtout parce que ses livres ont souvent accompagné ma vie, en répondant à mes questions par synchronicité.
L’un de ces livres s’appelle Le Zahir (c’est le seul que je n’ai pas acheté dès sa sortie par confusion avec le Zaïre, thème qui m’interpellait peu, comme quoi).
La semaine dernière, avouons-le, j’ai passé un jeudi et un vendredi de merde, la tête embourbée par des préoccupations qui mettaient à mal tous mes efforts de concentration. J’ai donc cherché à fuir l’obsession du moment dans la lecture à défaut de pouvoir méditer…
J’allais racheter une Xe fois « L’amour dure 3 ans » de Beigbeider quand je suis tombé sur Le Zahir, juste à coté.
En ouvrant les premières pages, j’ai souri en lisant :
Zahir, en arabe, veut dire visible, présent, qui ne peut pas passer inaperçu. Un objet ou un être qui, une fois que nous l’avons rencontré, finit par occuper peu à peu toutes nos pensées, au point que nous ne parvenons plus à nous concentrer sur rien. Il peut signifier la sainteté, ou la folie.
Tout était dit, c’était le bon livre. Et à la lecture, ce Zahir n’a fait que le prouver.
Fin de la pause mystique. »
Si je garde cette note sur ce nouveau blog, c’est que quelques heures après l’avoir postée, je reçus ce commentaire dont on me confirma par la suite l’origine :
« And if you noticed in Le Zahir, the writer is signing in a megastore au Champs Elysees!
Best,
Paulo Coelho »
Mon blog était devenu magique. J’étais manifestement lu au-delà de mon cercle de potes. Et ça, les amis, ça ne s’oublie pas et ça ne se perd pas dans les tréfonds du web 😉
NB : La note initiale a été publiée sur mon blog précédent, le 6 déc 2006.