Après une pause estivale bien méritée, voici le nouvel épisode de La Machine à Ecrire.
Aujourd’hui : crimes, violences, tragédies familiales et démembrements ! Nous allons vous parler de faits divers. Et pour ce faire nous avons avec nous deux supers invité.es.
On avait adoré Comment je n’ai pas rencontré Britney Spears, son premier roman paru en 2010 aux éditions Rue Fromentin. Elle a été blogueuse, chroniqueuse, journaliste chez 20minutes, MadmoiZelle, Le Nouvel Obs ou Vanity Fair. Elle est maintenant chroniqueuse judiciaire chez Slate et au sein du podcast Fenêtre sur courchez Arte Radio. Notre première invitée, c’est Élise Costa.
Lui est un auteur réputé de BD récompensé par le Prix du public du Festival d’Angoulême en 2007 pour son album Pourquoi j’ai tué Pierre avec Olivier Ka, suivi d’un Fauve d’or en solo, en 2014, décerné à Come Prima aux éditions Delcourt. Notre deuxième invité est Alfred qui nous parle notamment de son album Je mourrai pas gibier (Delcourt, 2009), récit d’un tragique et horrible fait divers familial, tiré d’un roman de Guillaume Guéraud (Éditions du Rouergue, 2006).
Avec eux, nous allons explorer l’univers des faits divers :
– Pourquoi est-ce que tout le monde s’y intéresse ?
– Comment aborde-t-on l’écriture d’une histoire basée sur des faits réels ?
– Comment trouver le bon angle face à la violence des actes ou la tristesse des victimes ?
– Comment mener l’enquête ?
– Est-ce que le fait divers raconte la société ?
Des meurtres, des drames, du frisson, et une manière étonnante de raconter la société, toutes les réponses sont dans cet épisode. BONNE ÉCOUTE !
Le nouvel épisode de La Machine à écrire est arrivé.
Pour ce 3e épisode, nous avons le plaisir de recevoir Jérôme Genevray, l’un des deux coscénaristes de La Nuée, film de genre français à base de drame familiale et de sauterelles ! Depuis la quinzaine des réalisateurs à Cannes jusqu’au Prix de la critique et du public de Gérardmer, en passant par les Inrocks et Télérama, le long-métrage vient de réussir l’exploit de mettre d’accord spécialistes et spectateurs. Entre deux rencontres avec le public et en pleine promotion du film, Franck Victor, le deuxième scénariste, fait également une apparition dans cet épisode.
Avec eux, nous essayons d’en savoir plus sur l’écriture d’un film de genre. Comment écrit-on à deux ? Comment écrit-on une histoire qui fait peur ? Comment se crée le suspens ? Comment passe-t-on d’une comédie sociale à un film d’horreur ? La sauterelle est-elle l’avenir de l’homme ? Faut-il sauver le chat ? Voici quelques-unes des questions que nous abordons avec nos invités.
Nous parlons aussi de la structure en 3 actes, en 15 storybeats, des méthodes d’écriture qu’utilisent nos invités, comme celles de John Truby, Blake Snyder et Michael Arndt. Nous discutons avec eux de leurs influences, du travail de Saul Bass, d’Alien et même du Seigneur des anneaux.
Les méthodes et outils mentionnés dans cet épisode :
Avec mon acolyte de toujours, Michael Cesneau, nous avons décidé d’adapter en podcast la série d’interviews que j’avais amorcée sur ce site mais que j’avais dû interrompre faute de temps.
Voici donc le premier épisode de la machine à écrire.
Pour ce premier épisode, nous recevons Arthur de Pins auteur de bande-dessinée (La Marche du crabe, Pêchés mignons, Zombillénium) et réalisateur nominé aux Césars 2018, ainsi que Léonie De Rudder, romancière et scénariste de séries d’animation (Miraculous, Lastman, Les Crumpets, Titeuf, Les Daltons).
Ils nous parlent de leurs débuts, des premières histoires qu’ils ont écrites, de comment ils en ont fait un métier, comment ils travaillent en équipe, des questions fondamentales à se poser quand on écrit une histoire et de comment organiser l’écriture d’une série feuilletonnante.
Ils nous parlent aussi de comment on passe d’une bande-dessinée à un film ou à une série, de comment le budget influence l’écriture, des interdits des productions jeunesse, de la lutte des classes entre zombies et vampires, de téléachat, de la série Lastman et des coulisses de fabrication du film Zombillénium.
Il y aura peut-être un scoop ou deux au passage… 🕵️
Nous diffusons cette conversation en deux parties. N’hésitez pas à vous abonner pour être prévenu lorsque la suite sera disponible. On y parlera conseils, trucs et astuces, recommandations et on dira du mal de séries et de films que tout le monde adore 😁.
Agnès Abécassis écrit. Beaucoup. Des romans, qu’elle illustre parfois, des bande-dessinées qu’elle dessine aussi, et même des essais hédonistes sur le développement personnel. Entre son premier roman Les tribulations d’une jeune divorcée et le dernier Café ! un garçon s’il vous plaît, un inédit qui vient de paraître au Livre de Poche, c’est plus d’un million de lecteurs qui ont dévoré les aventures de ses personnages.
Quand Agnès n’imagine pas ses scénarios pour le papier, elle en écrit pour la télé (vous vous souvenez de Philippe Dana et de l’émission Ça Cartoon ?) ou pour le cinéma. Elle est aussi journaliste et animatrice radio.
Tout ça en même temps, ou en alternance.
A la suite de Davy, Vinvin et Fabien, c’est au tour d’Agnès Abécassis de nous livrer ses secrets de fabrique.
Là, tout de suite, sur quoi écris-tu ?
Je ne raconte jamais sur quoi je travaille. Jamais. C’est la base. Ça m’angoisse 🙂
Tes premiers souvenirs d’écriture ?
J’ai commencé à écrire quand j’ai eu ma première fille. J’ai eu envie d’inventer pour mon bébé des histoires pour enfants, et j’en ai écrit cinq ou six, que j’ai illustrées aussi dans la foulée. Elles n’ont jamais été publiées, il faudrait que je les propose à un éditeur…
D’où est venue l’envie d’écrire ?
De la lecture qui a toujours eu une place prépondérante dans ma vie. Lecture et écriture sont étroitement liées. On ne peut pas écrire si on n’est pas, à la base, une grande lectrice. Auparavant, je dessinais. Tout le temps. J’ai changé de mode d’expression sans vraiment m’en rendre compte, ça s’est fait tout naturellement. Comme on passerait d’un instrument de musique à un autre.
Quand t’es-tu senti professionnelle ?
Professionnelle dans l’écriture ? Quand mon premier article a été publié dans un magazine. Romancière pour de vrai ? Quand j’ai tenu mon premier roman entre mes mains. Je l’ai découvert le jour du service de presse, j’étais seule dans une pièce vide, je souriais bêtement, et je m’interdisais de fondre en larmes : sans public, ça aurait été encore plus pathétique ! Mais je pense que le fait de recevoir une rétribution monétaire pour son travail donne une certaine légitimité. Des gens ont investi des sous pour acheter ce que l’on a produit. Ils nous les ont donnés à nous, pas à un(e) autre. C’est bien la preuve qu’on joue désormais dans la cour des grands.
Est-ce qu’il y a des thèmes récurrents dans ton œuvre ?
L’amour. L’espoir. La reconstruction en mieux. Le positivisme. J’ai besoin que mes productions fassent du bien au lecteur. J’ignore pourquoi, mais ça m’est nécessaire. Mon écriture saupoudrée d’humour en est une conséquence, j’imagine. Je veux donner du plaisir à la personne qui me lit. De toutes les émotions, c’est sans doute celle qui m’intéresse le plus.
A chaque nouvelle sortie, les lecteurs d’Agnès Abécassis lui envoient diverses photos liées à son livre. De chouettes fans.
Quelle est ta routine de travail ?
J’écris souvent tôt le matin. Dans le calme, le silence, un mug de thé à côté de moi. Quoique depuis quelques années, j’alterne avec le café. Sans sucre, toujours. Je n’ai pas de journée d’écriture type, je ne suis jamais parvenue à cette rigueur. J’ai toujours mille choses à faire, j’essaie donc d’écoper ce qui est important ou ce qui risque de me distraire, et ensuite, je plonge dans cet état second consistant à m’immerger avec mes personnages, pour les voir évoluer. Ça peut durer trois heures, comme ça peut en durer cinq en fonction des circonstances.
Quels sont tes outils ?
Un carnet Paperblanks pour y noter mes idées dans la journée, une page Word pour les y transférer. Et des feutres Stabilo OH Pen à pointe fine que j’achète par dizaines, pour toujours en avoir avec moi tant j’aime leur confort d’écriture.
Ton environnement d’écriture préféré ?
Chez moi exclusivement. Je suis sauvagement casanière. J’ai essayé d’écrire ailleurs, mais ça ne marche pas. Je suis une contemplative, j’adore observer ou écouter les gens, et laisser courir mon imagination. Impossible alors de me concentrer sur mon texte, donc pour être efficace, je reste derrière mon bureau.
Comment abordes-tu un nouveau projet ?
Quand j’entame un nouveau roman par exemple, ça ressemble à une fécondation. Une idée rencontre une autre idée. Et sur ce terrain propice, elle s’ancre en elle. Petit à petit, le concept se forme, se développe, se construit. Il n’est rien au début, et tout à la fin. Et moi, je suis là, j’observe, je note, je corrige, j’invente. Tout cela peut prendre des mois, avant que je comprenne précisément à quoi ressemblera l’histoire finie.
L’idée n’est rien, si elle n’est pas remodelée longuement comme on pétrit un bon pain.
Quelle est la part d’improvisation et de préparation dans l’écriture ?
Très peu. Tout est très travaillé, très relu, et surtout mille fois corrigé. Einstein disait : « Le génie, c’est 1% d’inspiration, et 99% de transpiration ». Ce sera donc, à lui et à moi, notre seul point commun ! L’idée n’est rien, si elle n’est pas remodelée longuement comme on pétrit un bon pain. Sans y ajouter d’air (l’inspiration), sans y adjoindre de levure (les envolées lyriques), et sans y jeter une pincée de sel (pour accommoder à mon goût), c’est juste une bouillie informe de farine mélangée à de l’eau. Bien sûr, il m’est arrivé d’avoir des fulgurances : un dialogue si nickel qu’il n’avait pratiquement pas besoin d’être retouché, une scène idéale. Mais c’est assez rare. D’ailleurs, quand je relis mes notes, après la parution d’un roman, je retrouve des passages écrits à la main dans mes carnets, qui figurent, d’une certaine manière, la version préhistorique de ma scène publiée.
Pour toi, quel est l’ingrédient principal d’une bonne histoire ?
L’envie, le désir, le besoin de la raconter. Il faut que ça submerge l’auteur, pour pouvoir emporter le lecteur.
Aujourd’hui, et hors de ta prochaine création, de quelle histoire es-tu la plus fière ?
C’est comme de demander à une mère de choisir entre ses enfants… Honnêtement, je ne sais pas. Peut-être mon roman « Les tribulations d’une jeune divorcée » (au Livre de Poche). Je l’ai écrit avec une liberté de ton un peu folle, un ton que j’ai discipliné par la suite, après l’immense succès qu’a rencontré ce livre.
Les tribulations d’une jeune divorcée, premier roman d’Agnès Abécassis s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires.
A l’inverse, parle nous d’un gros ratage ?
Plutôt qu’un ratage, je pense plutôt à des occasions manquées. Des projets que je n’ai pas osé aborder, des absences de confiance en moi qui m’ont inhibée. Mais je préfère les oublier.
Comment construit-on un bon personnage ? De quoi pars-tu ?
Je pars soit d’expériences vécues sur lesquelles je vais rebondir pour les transformer en autre chose (je les utilise rarement brutes), soit d’observations qui entrent en résonance avec des choses qui me plaisent, ou qui me parlent.
Une astuce pour qu’un dialogue ou un texte sonne juste ?
Que mon regard ne ripe pas dessus à la relecture. Il faut que tout soit fluide.
Si je sèche, je m’en lave les mains. […] Je quitte mon siège, j’abandonne tout, et je vais dans la cuisine faire la vaisselle.
La scène, le dialogue ou le texte que tu as eu le plus de mal à écrire ?
Tout dépend du climat émotionnel que je traverse. J’écris mieux en étant sereine, libre, et éloignée de tout conflit. Donc si ces circonstances ne sont pas réunies, je serre les dents et j’écris quand même, dans la douleur. Ça m’est arrivé. Forcément… Mais la véritable réponse à cette question impliquerait quelque chose de trop personnel. Donc je passe.
Dans un cadre plus quotidien, et comme, en écriture, on ne peut pas toujours être à 100 à l’heure, j’ai une technique quand je bloque sur un passage : si je sèche, je m’en lave les mains. Voilà. C’est très exactement comme cela que ça se passe. Je quitte mon siège, j’abandonne tout, et je vais dans la cuisine faire la vaisselle. Ne ricanez pas, Agatha Christie avait la même astuce ! Le mouvement répétitif de l’éponge me plonge dans un état de méditation, accentué par l’eau fraîche qui coule sur mes mains. Du coup, je déconnecte, je me détends, je lâche prise, et hop ! L’idée que je pressais d’apparaître sans succès afflue, lumineuse, au moment où je ne la cherchais plus.
La dernière bonne histoire que tu as lue, vue ou entendue ?
Aïe… je déteste citer des œuvres, d’une part parce que j’ai une mémoire de poisson rouge, et d’autre part parce que… eh bien… je ne m’en souviens pas !
Ceci dit, quand je découvre une œuvre qui me plaît, par exemple une nouvelle série, format que je consomme avidement, j’éprouve le besoin d’en faire la promo. Il faut que je partage mon exaltation ! J’ai besoin d’annoncer au monde les pépites que j’ai découvertes ! D’ailleurs, j’ai quelques copains écrivains (ou pas), boulimiques comme moi de séries TV, qui notent scrupuleusement les titres que j’ai adoubés.
Dernièrement, j’ai pas mal recommandé Feud, Big Little Lies et The Good Fight, la spin-off de The Good Wife, qui est d’ailleurs clairement 30 km au-dessus…
Feud, c’est une série d’anthologie où chaque saison se concentre sur la rivalité entre deux protagonistes célèbres. La première saison a porté sur la concurrence entre Joan Crawford et Bette Davis (incarnées respectivement par Jessica Lange et Susan Sarandon, magistrales) sur le tournage du film Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? C’est une série qui parle d’histoire, de culture, elle est si réussie qu’après chaque épisode, j’allais faire un tour sur internet pour voir ce qui s’était réellement passé. Comme par exemple cette scène hallucinante de Joan Crawford qui vole l’Oscar à Bette Davis : tout est fidèle, jusqu’à la coiffure de Crawford, saupoudrée d’argent, et on apprend pourquoi dans la série…
Big Little Lies est une mini série en sept épisodes, adaptée d’un roman de L. Moriarty, et créée par David E. Kelley, à qui on doit des séries comme Ally Mc Beal pour n’en citer qu’une seule. Pour le casting, il a sélectionné un caviar d’actrices : Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Laura Dern, Zoë Kravitz, Shailene Woodley, etc. Tout y est excellent : l’intrigue, le jeu des comédiennes, la réalisation, le drame, la comédie… c’est un thriller au féminin de très grande qualité.
The Good Fight, il faut le voir, parce que quand c’est aussi bon, on ne pinaille pas, on plonge et on savoure ! C’est profondément intelligent, c’est remarquablement écrit et c’est superbement joué. Les scénaristes sont partis d’une situation d’urgence pour créer un scénario à couper le souffle, une intrigue centrée sur le personnage de Diane Lockhart, qui, à la veille de sa retraite, se retrouve ruinée par un scandale financier inspiré de Madoff. Bon, quand ça va vite, généralement ça n’envoie que du bruit, mais pas ici. Il y a une osmose dans l’intelligence des situations, des interactions entre les personnages et des dialogues.
Si j’ai le droit à une de plus, je dirais Better Things, de Louis C.K et Pamela Adon, le portrait d’une mère de famille qui a trois filles, et qui jongle entre son rôle de mère et sa vie de femme et de comédienne. C’est complètement foutraque mais c’est tendre, cynique, rigolo et un poil désespéré, mais rien qui déprime !
A l’inverse, la dernière fois que tu as été accrochée par la promesse d’une histoire ou par un pitch et qu’au final, tu as été déçue ?
D’une manière générale, je passe vite à autre chose et ne m’attarde pas si je considère que l’œuvre n’est pas à la hauteur du pitch. Je n’ai donc jamais de grandes déceptions. Disons que je déteste quand c’est lent sans raisons. Par exemple, une série comme Westworld, ça se traîne trop pour moi. Pas d’évolution des personnages d’un épisode à l’autre, des actions répétitives, ils ont pris une saison entière pour planter le décor. Bof. A côté de ça, le rythme délicat d’un Downton Abbey me convient tout à fait. Les intrigues sont suffisamment solides et bien construites pour me captiver malgré le calme (très) relatif des épisodes.
Le meilleur conseil d’écriture que tu aies reçu ?
Je crois que c’était Stephen King, dans « Ecriture, mémoires d’un métier », qui évoquait l’art d’élaguer et combien il était nécessaire de se forcer à le faire, même si on était fier de sa prose. A chaque fois que je coupe des passages pour tonifier un paragraphe ou pour accélérer un rythme, je pense à lui.
Le livre qu’il faut absolument avoir lu pour comprendre comment bien raconter une histoire ?
Tous, voyons ! Aucune histoire ne se raconte de la même manière. Aucune. A chacun de trouver la façon qui lui est propre. Je ne crois d’ailleurs pas aux techniques d’écriture, aux règles ou aux obligations. En tout cas, pas en littérature.
Le scénariste que tu admires par-dessus tout ?
Malheureusement, les scénaristes étant si peu mis en avant par rapport aux réalisateurs, il n’est pas évident de savoir instantanément les identifier. Comme je suis une dingue absolue de cinéma espagnol, je dirais Alex de la Iglesia. Et pour la BD, je citerai René Goscinny, intemporel, et André Franquin, ce génie.
il y a des histoires dont je regrette de ne pas avoir eu l’idée. Ce sont surtout des récits de science-fiction !
L’histoire qui t’a influencée ou que tu aurais aimé avoir écrite (et pourquoi ?)
Houlà, quand je prends du plaisir à lire une histoire, je trouve ce plaisir dans mon statut de lectrice qui se laisse faire, qui accepte d’être embarquée grâce aux mots d’un autre. Je ne retiens rien des techniques utilisées. Simplement, je savoure. Bien sûr, il y a des histoires dont je regrette de ne pas avoir eu l’idée. Ce sont surtout des récits de science-fiction ! Quand on peut tout faire, tout imaginer, et tout inventer, et que je me dis… mais pourquoi je n’ai pas osé aller par là ?
Celle que tu conseilles ou que tu offres régulièrement ?
Il n’y a pas de règles. Je conseille mes derniers coups de cœur, mais pas seulement. Quand j’offre un cadeau, je cherche avant tout à m’adapter aux goûts de la personne, ça donne une palette trop large pour être résumée par des œuvres récurrentes.
Strip extrait de l’album « Les carnets d’Agnès » chez Hugo BD
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